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Réjouissances Beaujolaises

Festival National UFAR du vendredi 18 au lundi 21 mai 2018

lundi 4 juin 2018, par Thibaut

Il y a sept ans avait lieu un Festival UFAR à Villefranche. Nous voilà donc de retour, éternellement présents, année après année. Alors que s’est-il passé me direz-vous ? Oh, pas grand-chose. Ah si, il y a un ou deux trucs que j’m’en vais vous conter...

Vendredi 18 mai

Bien sûr le Festival commence samedi mais vous pensez bien qu’il y a toujours quelques égarés qui veulent faire une "before". Alors on lance l’idée et on sera finalement huit pour débuter le week-end. On arrive d’ailleurs presque tous en même temps vers 21h. Le gîte est situé au milieu des vignes du beaujolais. On a fait pire. Le taulier nous accueille avec madame et on fait le tour du propriétaire, si je puis dire. Un dortoir de 21 et trois piaules de 3-4, ça devrait le faire. De là débute une petite soirée tranquille, sans prétention. Ouais, en tout cas on pouvait l’imaginer jusqu’ici.
Le problème est que bien trop peu des participants du jour ne semblent intéressés par les préceptes de la Croix-Bleue. Thierry nous mettra d’ailleurs dès l’apéro la fameuse prune de Roche-en-Régnier élaborée par notre Michel. Je croyais qu’on prenait plutôt cela en fin de repas mais bon. L’apéritif peut commencer. En fait il dure un peu. Au loin dans le noir, on aperçoit Thierry, encore lui, et Alain qui s’occupent des merguez sur la plancha. Bon ON LES BOUFFE OU BIEN ? Non Domi, je parlais des merguez. On raccourcit : une douzaine de bières plus tard, il doit être deux heures du matin quand l’un d’entre nous rappelle que la prune a été à peine entamée. Quelques dizaines de minutes plus tard, ce n’est plus le cas. Une gifle. Certains vont se coucher mais, au fait, pourquoi ne pas se mettre un peu de musique dans la cuisine. Il se passe toujours des trucs dans la cuisine et... Ooooh une bouteille de Ricard ! C’est pas beautiful ? Dans une carafe, c’est bien dans une carafe. Et puis pas la peine de sortir les verres, ça ira comme ça.
Il est à peu près 5 h du matin lorsque les dernières lumières s’éteignent. Effectivement c’était une soirée tranquille, sans prétention. Encore une.

Samedi 19 mai

C’est le grand jour alors il faut se bouger. Enfin pas trop vite quand même parce que les matchs auront lieu l’après-midi aussi bien samedi que dimanche donc il faut juste que tout le monde arrive vers 11h30 pour le déjeuner. Au gîte, ça se remue timidement et on se demande vraiment pourquoi. Et il faut tenir encore deux jours, et deux soirs... C’est pour cela qu’à 11h, au stade, on croise environ... cinq ou six personnes. Ok c’est un peu exagéré mais à peine. Nos gars arrivent vers les 12h30, c’est le gros quart d’heure stéphanois en quelque sorte. En même temps les matchs commencent à 13h30, et les Devil Oldies à 14h donc tout va bien. Ouais, on en reparlera. En fait on en reparle tout de suite parce que le tournoi débute et ce sera deux mi-temps de 8 minutes par match :

DO – Farios de l’Isle sur la Sorgue : 0 – 0

A force de traîner, l’échauffement est bâclé et le coup d’envoi arrive plus vite que prévu. Les Devils démarrent timidement. Certains diront : "Comme d’habitude !" car il faut reconnaître que ce n’est pas la première fois qu’on a du mal à entrer tambour battant. Nos gars sont empruntés, ils ne courent pas. Ils marchent. Bien sûr on sent de la bonne volonté mais les décisions n’aboutissent à rien. Personne ne se propose lancé pour tenter une percée, certains diront qu’on joue à contre-temps. Bref le jeu peine à se mettre en place si bien que les deux équipes se neutralisent sans marquer d’essais. Un petit regret tout de même car les Farios présentaient une belle équipe mais à notre portée.
Ah, j’oubliais, à la fin de la 1ère mi-temps un geste de Guillaume, mal interprété par un joueur adverse que nous appellerons "le barbu", lui attirera les foudres de ce dernier qui, s’approchant de lui avec son regard de Viking refoulé lui sortira : "Tu veux y mettre la tronche ?" avant de joindre le geste à la parole. Heureusement le coup de boule brassera plus d’air qu’autre chose. Résultat : deux cartons jaunes. Oui c’est la nouveauté cette année : un carton jaune signifie deux minutes dehors. Notre Devil aura la courtoisie d’aller serrer la main de son vis-à-vis au début de la 2nde mi-temps afin de repartir sur de bonnes bases. Cela s’apparente à un baptême pour notre benjamin : Bienvenue chez les vieux !
Pour information, on apprendra par la suite que le même barbu se prendra un carton rouge dans un autre match.

DO – Bisonquinze de Besançon : 1 – 1
Et bien on prend les mêmes et on recommence. Les Devils sont toujours timorés, ils attendent sans prendre d’initiative et on voit d’un côté une pénaltouche ratée, d’un autre des en-avants pas franchement excusables. Et c’est d’ailleurs suite à un en-avant dans nos 22 que les bisontins vont lancer l’offensive en nous pilonnant jusqu’à nous perforer et marquer le premier essai.
En début de 2nde période et après un match et demi d’attentisme, le réveil semble poindre. On commence à voir de belles choses avec des courses tranchantes, de l’envie. Putain on y croit. On le savait qu’on avait du talent dans ce groupe bon Dieu ! On en est où déjà ? Ah oui, de l’envie, on joue chez eux et oui ça y est, comme disait le jeune marié, on sent qu’ça vient. On a une mêlée et hop, départ petit côté, à gauche, Varoq passe à Baptiste qui efface deux défenseurs puis transmet à passer à Yves qui, malgré un placage à deux mètres trente de la ligne, arrive à allonger le bras et marque. C’est pratique parfois de n’être pas trop nain. Ça y est, on a commencé le tournoi.
Et c’est peu de temps après que le coup de sifflet final se fait entendre alors que nous étions clairement dans un temps fort mais bon, au moins on a su trouver les ressources pour redresser la tête, et avec panache !

DO – Chés Barathlètes d’Amiens : 4 – 0
On les a croisés une paire de fois dans les nationaux et on se demande si ce n’est pas la première fois qu’on les rencontre. Apparemment c’est le cas. On connaît leur sens de la fête, leur bonne humeur, leur bon état d’esprit et tout et tout. Oui mais voilà, sur le terrain, on n’enfile pas des perles. Et compte tenu du début de tournoi, on sent bien dans nos rangs, que certains ont à cœur de gagner ce dernier match de l’après-midi. Alors les Devils montrent qu’ils ont des ressources et les choses se mettent en place assez rapidement. Le premier essai est le résultat d’une mêlée à trente mètres de notre en-but où Jeff gicle le ballon pour Varoq qui transmet à Sylvain arrivé lancé, perfore, progresse et c’est à moins de dix mètres de la ligne qu’il fait la passe à Yves venu à ses côtés qui marque entre les poteaux. 1 – 0 à la mi-temps.
La 2ème période démarre. Nous ne sommes pas irréprochables et les maladresses sont visibles ci-et-là. Et pourtant, suite précisément à une série de fautes sifflées contre nous, Varoq va tenter à bon escient un coup de pied à suivre récupéré par Fred Saylor qui, après une feinte de passe, va fixer un défenseur avant de passer pour François qui va aplatir.
Une minute plus tard, les Devils sont de nouveau à l’attaque et arrivent dans les 22 adverses. Le rythme est là, les adversaires ont un genou à terre et c’est le passage successif du ballon dans les mains de Varoq, d’Eamonn puis de Sylvain arrivé à hauteur qui ne sera pas arrêté. Nos amiénois accusent le coup. Et on se retrouve assez rapidement de nouveau à cinq mètres de la ligne où l’on voit une passe sautée sur l’aile droite de Guillaume sur Thierry qui, arrêté, décide de faire une toupie à la Ma’a Nonu et, toujours retenu par le maillot, insiste et se débarrasse du malotru avant d’effacer un second défenseur et aplatir. Quelle pugnacité ! Que dis-je ? Quelle opiniâtreté !

Bilan de la 1ère journée : 1 victoire et 2 nuls, c’est pas si mal.

Voici maintenant venu le traditionnel match des quinquas composés entre autres de Bob, Grand Bertrand et Fred le Marin. Gros match qui n’a rien à envier aux précédents de l’après-midi. Ça joue, ça tente, ça court, bref on voit des gars qui ont du ballon. Et nos DO sont plus qu’à leur avantage dans cette exhibition qui, ma foi, est plaisante à regarder.

Ah, oui, et maintenant on fait quoi ? Non mais est-ce une question à poser ? Après la petite douceur aromatisée de Walter, dégustée comme le veut la tradition dans les vestiaires, c’est à la bière qu’on retrouve les gaillards. On verra à cette occasion sur Baptiste un magnifique débardeur tirant sur le ton violet avec une tête de singe dont la bouche fait penser à autre chose... Enfin peut-être suis-je le seul à l’avoir imaginé ? Je ne sais pas.
L’apéro officiel n’arrivant pas tout de suite, c’est naturellement que nous rentrons au gîte faire l’officieux. Certains se délassent au soleil à côté de la piscine quand d’autres préfèrent l’ombre pour s’approvisionner en apéritif anisé. C’est alors que notre Nico a le plaisir de se voir attribuer provisoirement le petit Grégory pour quelle raison me direz-vous ? Et bien vous lui demanderez.
Allez, on bouge vers l’officiel, accompagnés de quelques ladies venues grossir notre effectif pour la soirée. J’ai déjà parlé d’apéritif anisé ? Oui, vous êtes sûr ? Vous percutez vite j’ai l’impression. On assiste alors à un show des Chés Barathlètes qui nous proposent une chorale, pas aussi célèbre que celle de Roanne, mais qui vaut sans doute plus le détour. Il faut reconnaître que ceux-là sont toujours présents dans les grands rendez-vous. Après le carnaval de Dunkerque l’année dernière, ils se renouvellent affublés de moustaches facilement détachables et de débardeurs blancs, donc moins jolis toutefois que celui de Baptiste. Et puis il y a cette Pena Baiona que l’on connaît bien où l’on trouvera deux extrêmes : d’un côté notre Taz, le plus récent de nos trophées, qui sera porté avec facilité et délicatesse, et d’un autre sans doute le plus grand et le plus gros participant qui, d’après certains spectateurs, devait dépasser le quintal et demi. Au sol, c’est un massacre, mais heureusement le candidat peu svelte sera relevé par quatre volontaires et ira au bout. Incroyable. Après avoir vu cela, on se dit qu’effectivement, Teddy Thomas peut peut-être plaquer Nemani Nadolo.
Bon on rigole, on rigole mais ce n’est pas fini, il y a une soirée à 50 mètres d’ici alors c’est parti. Et bien, pour un samedi soir de tournoi, ce n’est pas si mal. En fait, on avait peur d’avoir de la salade de pates, n’est-ce pas Domi ? Et bien non, ce n’était pas si pire comme disent entre autres les québécois. Et côté Dance floor, le DJ de service arrive à tenir la cadence. Évidemment, c’est progressivement que les sérieux rentrent se coucher quand d’autres poursuivent l’aventure, et parmi eux, il ne reste que des représentants de deux équipes : les Gigots Bitumes et... Les Devil Oldies bien entendu ! Bon, aidés certes de nos gazelles dont l’énergie est infinie, les Gigots finiront par craquer et il ne restera que nous. Même les organisateurs patientent gentiment lorsqu’ils nous voient les uns après les autres demander à notre David Guetta de service un titre puis un autre.
Alors si quelqu’un vous demande qui a gagné le samedi, vous direz : C’EST NOUS !

Dimanche 20 mai

Réveil difficile ? Pas du tout. En même temps on n’est pas pressé. Réunion pour les uns, petit café près de la piscine pour les autres. Le vigneron nous proposera même une petite visite des lieux avec dégustation du vin local à la clé.
On se met en route. Au programme de l’après-midi quatre matchs cette fois : les Gigots Bitumes de Genas (69), deux ententes appelées Grand Est et Sud Est mélangeant pêle-mêle les Rocquet’s de Roquebrusanne (83), les Têtes blanches de Sallanches (74), les Old Blacks de Nuits-St-Georges (21), les Rubytures d’Arc-lès-Gray (70), les Clowns de Dijon (21), les Vieux Ceps du Creusot (71) et on en oublie peut-être. Quant au dernier match de l’après-midi, ce sera contre les Globe Trottar de Villeurbannes (69). Le repas étant pris, il faut vite se mettre dans le bouillon, en tout cas plus vite que la veille où le démarrage a été poussif, du genre vieux diesel avant les HDI. Capitaine Flavien l’a bien compris et c’est un discours musclé qu’il assène aux joueurs. S’en suit un échauffement d’une demi-heure où ça se chauffe, ça travaille et ça se rentre dans le lard.

DO – Gigots Bitumes : 0 – 0
On avait peur un temps que nos vaillants se crament avec cet échauffement mais non, ils sont remontés comme des pendules, chauds comme des baraques à frites, bref des machines de guerre ! Oui mais en face, ça ne rigole pas non plus. On les connaît les Gigots, l’air de ne pas y toucher mais il y a du talent à plusieurs étages. Dans nos rangs, on ne peut pas cette fois traiter nos joueurs de pusillanimes mais l’envie, l’énergie, la volonté de créer, c’est bien mais cela ne suffit pas, et on regrettera une touche défaillante et quelques fautes de main inutiles qui ne permettront pas de récompenser le travail des avants. Le match se termine sur un score de parité finalement logique.

DO – Grand Est : 2 – 0
A peine dix minutes plus tard, il faut déjà s’y remettre. Et cela ne s’annonce pas forcément facile. La première mi-temps est accrochée et plutôt équilibrée. Il faut donc relever le niveau en seconde. On se souvient du discours de Flavien, on attend donc du concret messieurs ! La seconde période démarre et on sent nos gars toujours mobilisés et désireux de bien faire. Il faudra finalement attendre un cafouillage dans les 22 adverses pour que François s’empare du ballon et marque le 1er essai de la rencontre.
Un peu plus tard, Guillaume extrait le ballon d’un regroupement à la hauteur de nos 22, part à droite ballon à une main, redresse sa course avant de croiser pour Mick qui progresse puis passe de nouveau à Guillaume alors à environ vingt mètres de la ligne, Guillaume toujours, rattrapé par deux défenseurs, poursuit son effort et a le temps d’aplatir en coin. Le score n’évoluera plus.

DO – Sud Est : 1 – 0
On retrouve une nouvelle fois une mi-temps un peu poussive où les deux équipes se neutralisent. On attend donc la seconde période pour voir le danger venir enfin de notre côté suite à une bonne relance du milieu de terrain où Fred Saylor va slalomer, tel Alberto Tomba dans ses grandes années, mais finit stoppé à cinq mètres des poteaux où il va passer pour Yves qui va marquer. Malheureusement l’essai ne sera pas validé car la passe était en-avant. Peu de temps après c’est une mêlée pour nous cette fois qui permet à Jeff de partir petit côté, puis passe à Guillaume arrivé à hauteur, la balle arrive ensuite dans les mains de François puis de Sylvain qui va marquer en coin.
On arrive alors à un des plus beaux faits d’armes du week-end lors de la dernière minute du match où l’orgueil de nos adversaires se réveille. Ça gratte, ça touille, ça gratouille, ils nous pilonnent désespérément tels des Japonais à Pearl Harbour. Derrière une touche à cinq mètres, un maul se construit, ça pousse, ça tourne mais notre défense tient bon. Un groupe se détache et progresse encore mais il est encore arrêté par nos guerriers. Un point de fixation permet alors aux sudestistes de sortir le ballon et c’est à cet instant que leur ouvreur tente une passe au pied mais le ballon tape le poteau et rebondit vers l’intérieur du terrain sur Walter qui, lancé vers l’en-but aplatit dans notre camp. Fin du match.
Alors certains diront que Walter ayant entré le ballon, nos adversaires auraient dû bénéficier d’une mêlée à cinq mètres mais, notre référent au sifflet en la personne de Mick, nous précisera peu après que l’arbitre de la rencontre venait d’annoncer "dernière action", ce qui justifie le coup de sifflet final sur l’action de Walter qui a de ce fait parfaitement jouer la règle. Quel talent !
En tout cas cette défense héroïque a valu pas mal de sourires dans nos rangs à la fin de la rencontre et Domi n’a pas caché sa fierté à nos bonhommes. Bravo les gars !

DO – Globe Trottar : 0 – 2
Merde, on joue les meilleurs en dernier. Avec les gagnants du Festival 2017 à Nice, il y a du lourd. On ne sait pas s’ils sont aussi dopés que Dolph Lundgren dans Rocky IV mais leur maillot nous laisse le croire.
Et PAF, première minute de jeu, une pénalité contre nous sur nos 22, le ballon est joué à la main et rapidement écarté jusqu’à l’aile, Yves et Guillaume arrivent vite mais malheureusement trop tard. C’est méthodique, quasi germanique, ces gars là ont l’habitude de jouer ensemble.
On est maintenant en 2nde mi-temps lorsque l’ouvreur met un péton* de 60 mètres et trouve une touche chez nous. On la joue rapidement mais le ballon est rapidement rendu aux Globes qui ouvrent rapidement, percent jusqu’à trois mètres de notre ligne, puis une seconde percée nous est fatale avec un essai entre les poteaux. Ça va vite, c’est sans appel. Bravo messieurs.
Allez un p’tit mot sur ce que les uns appelleraient un fait de jeu quand d’autres parleraient tout simplement de connerie. Dans cette partie, notre Alain, dit le bleu, s’est illustré en entrant tête première dans les côtes d’un adversaire au sol alors que le ballon était déjà sorti. A ce moment là, certains joueurs adverses ont vu rouge et le ton est monté. Flavien a commencé à armer, selon ses dires mais, son cerveau ayant encore des neurones disponibles, il a sagement décidé ne pas aller au mastic pour plusieurs raisons : d’une part, il était seul entouré de quatre gugusses, d’autre part il s’est souvenu qu’il était capitaine et qu’il fallait à ce titre montrer l’exemple et gérer la situation en bonne intelligence. Et oui rappelons qu’en UFAR, l’arbitre ne doit théoriquement pas intervenir pour expulser un joueur avant de vérifier que le capitaine ait fait le ménage dans son troupeau. Bref, il parlemente et arrive à convaincre les Globes de garder notre Alain sur le terrain. Bon boulot et ce d’autant plus que ce dernier, alors dans un état second, avait chanté quelques noms d’oiseau à l’arbitre et avait écopé d’un carton jaune pour l’ensemble de son oeuvre.

* cela n’existe pas mais cela sonne bien pour dire "coup de pied".

Bilan de la 2nde journée : 2 victoires, 1 nul et 1 défaite, c’est encore pas si mal.

Bilan sur les deux jours : 3 victoires, 3 nuls et 1 défaite avec 8 essais marqués et 3 encaissés.

L’après-midi sportive n’est pas tout à fait fini car il reste un match après nous où les bisonquinzes jouent. Leur effectif étant fragilisé, deux gars de chez nous viennent les renforcer, Serge et Guillaume.
Et c’est même Mick qui prend le sifflet ! Grâce à eux ou pas, ce match se conclura avec une victoire des doubiens et, cela va sans dire, un arbitrage impeccable comparable à celui de Jérôme Garcès.

Bon et c’est quand l’apéro ? Bientôt ? Non parce qu’il fait soif d’un coup. En plus le week-end a été ensoleillé et sec et il y a un dicton qui dit : "quand la déshydratation te guette, traîne tes crampons vers la buvette.". Donc on trainasse un poil, comme d’hab’, et là un autre dicton dit : "si l’on retourne au gîte, je pourrais me nettoyer la b...". Non, je ne vois pas... La bagnole ça ne rime pas... Bon tant pis. Alors on y est. Petites victuailles et autres billevesées et nous voilà presque repartis mais avant on attribue les trophées internes :

  • le petit Grégory qui, après avoir été gardé une journée par Nico, passe dans les mains d’Alain le bleu ;
  • le Gros Diable qui est récupéré par Sergio ;
  • et le Taz par Guillaume.
    Pour le détail et les explications, au risque de me répéter, vous n’avez qu’à demander aux intéressés.

On se met en tenue de soirée : polo noir et caquette rouge de rigueur. On arrive et on fait un carton ! Cette casquette décidément fait un triomphe. Bon, alors on en était à l’apéro officiel. Ben oui cette année on a droit à deux présoirées agrémentées de la célèbre boisson anisée. On ne va pas s’en plaindre. Et en plus c’est maintenant que vont être attribués les trophées du tournoi.
Cela commence plutôt pas mal puisque deux d’entre nous gagneront un maillot grâce à des tickets de tombola achetés plus tôt dans l’après-midi. Mais venons-en au concret. Il est temps de délivrer le trophée des Présidents, appelé également trophée l’offensive puisqu’il récompense l’équipe ayant marqué le plus grand nombre d’essais. Et les lauréats sont... Les DEVIL OLDIES !!!!!!!!!!!!!!

Incroyable mais vrai, pour la première fois depuis que le monde est monde, on obtient un trophée au Festival National UFAR. Alors c’est la cohue sur la scène avec des bonhommes à casquettes rouges enchevêtrés les uns sur les autres entourant la fameuse récompense. On n’est pas là pour ça mais cela fait tout de même plaisir après tout. Quand je vous dis qu’ils ne sont pas mal nos p’tits gars.

Alors on savait que même si le bilan sportif était plus que correct, nos deux cartons jaunes nous ont fait du mal car le fair-play compte et c’est effectivement une équipe irréprochable sur le terrain qui est récompensée : les Bisonquinzes de Besançon. Mais au fait, lors du dernier match, gagné par ses derniers, il y avait deux ou trois Devils sur le terrain donc on pourrait presque imaginer que leurs renforts de fin d’après-midi y sont pour quelque chose, sans parler de l’arbitrage, souvenez-vous.
Notons par ailleurs que la seule équipe nous ayant battu, à savoir les Globe Trottar, aurait pu prétendre à une récompense. Oui mais voilà, l’un de leurs matchs a été arrêté avant la limite par l’arbitre, ce qui est un cas éliminatoire pour l’attribution des récompenses. C’est le règlement et pis c’est tout et, à y regarder de près, on le mérite notre trophée, non ?

Bon allez, on fonce à la soirée de gala. Il y a déjà des yeux qui brillent et on se demande vraiment pourquoi. Les casquettes continuent d’attirer l’attention mais cela ne suffit pas, alors après avoir entendu une douce comptine dont un extrait est "Alliwat gentille alliwat, alliwat je te plumerai". Nos Devil Oldies improvisent alors une entrée fracassante à la queue leu-leu dans la salle en retenant l’essentiel de la chanson en rapport avec le sceau de Domi ou un truc dans le style. Les intéressés comprendront.
S’en suit un petit repas fort sympathique, la musique qui va avec, les pas de danse pour les courageux et retour au gîte.

Lundi 21 mai

Petit réveil tranquille. Certains ont tracé la route la veille en fin de soirée et d’autres font le grand Chelem. On passe un coup de balai histoire de montrer que l’on reste des gens civilisés, pas comme certains vendredi soir, enfin... J’me comprends. On vient régler notre dette auprès de la tenancière en s’excusant pour la gêne occasionnée par nos ébats, et cette dernière de nous répondre : "vous étiez venus pour cela". Elle a tout compris la madame.

On ne peut conclure sans remercier les organisateurs du festival qui nous ont permis de vivre pleinement cet événement car il en faut des petites mains pour qu’on puisse se marrer un peu.
Et remercions également Coach Domi pour sa présence et ses paroles tout au long du week-end. On va s’arrêter là parce que si l’on analyse le week-end, on doit en fait remercier tout le monde donc on va faire simple : remercions-nous !
Et au fait j’ai une question : était-ce the place to be ? Ben perso, j’ai ma p’tite idée sur la réponse...

Les joueurs :

ASNAR Nicolas
BEMBEKOFF Thierry
BORNARD Yves
CERISIER Alexis
DANCOISNE Bertrand
DOYEN Eric
FAIVRE-DUBOZ Patrice
FAURIE Alain
HAUBERT Flavien
LARGERON Bertrand
LYOEN François
MARIN Frédéric
MASSARDIER Baptiste
MASSON Guillaume
MURRAY Eamonn
NAMYSL Serge
ORQUIN Walter
PAREDES Frédéric
RAMILLON Jean-François
SAUVIGNET Olivier
SAUVIGNET Sylvain
THIBAUD Michaël
VALLAT Robert
VAROQUIER Christophe

Les non-joueurs :

BOUTARIC Alain
DAUTRUCHE Fabien
DEAT Dominique
MALEYSSON Olivier
MAZZONI Thibaut
ROUX Stéphane

Et il y a les filles aussi...

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