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Vendredi 06/04

Match chez les Gentlemen du Gier

lundi 9 avril 2018, par Thibaut

Ce soir c’est match ! Et oui, très tôt la circulation se densifie, on teste les groupes électrogènes près du stade, histoire de pouvoir fournir quelques saucisses aux spectateurs venus nombreux pour l’occasion.

Quoi ? Hein ? C’est quoi ASSE-PSG ? Alors c’est pas pour nous tout ça ? Et en plus on va être obligé de se déplacer à l’extérieur à cause de ce barnum ? Ok, je ne dis rien mais c’est la dernière fois.

Bon alors rendez-vous au Rond-Point à 19h, on connaît la musique, ça sent le graillon et on y va. On arrive vers 19h30-19h45 au Complexe Mayol, rien à voir avec le stade de Mourad près d’la rade. Attends, j’ai peut-être quelque chose avec muscade. Non c’est bon j’arrête. On se presse alors de ne rien foutre en traînant aux abords du terrain. Bonne nouvelle : nous avons 19 joueurs ; mauvaise nouvelle : 0 entraîneur. Do not panic, on va trouver une solution.

Avant de quitter le vestiaire on se pose la question habituelle : faut-il faire un sac de valeurs ? Et bien après renseignement pris auprès d’un pèlerin qui traînait dans les parages on apprendra que : "ici ça craint rien." Ben oui mais nous on n’a plus l’habitude mais effectivement, Rive-de-Gier est géographiquement plus près de la Suisse que Saint-Etienne.

On s’échauffe et on est prêt. Flavien, notre capitaine du jour, s’impatiente et veut rassembler les troupes. On va s’enquérir sur le début de la rencontre, on pinaille, on vérifie qu’on n’a pas un vilain point noir sur le scrotum et Flavien, encore lui, lâche un "ils nous amusent là". On sent alors qu’il est remonté comme une pendule et qu’il va casser du petit bois.

On s’attend alors à une entame de match fracassante faisant suite à un échauffement ponctué de lancements de touche et d’attaques travaillés au cordeau qui ne laissaient aucun doute sur les multiples franchissements à venir. Alors justement, côté jeu me direz-vous ? On résume :

1er tiers : 1 – 1

Ben voilà, la réalité de l’action, la fébrilité du jeune pourceau devant la mère maquerelle, on sent nos vieux padawans un peu empruntés. On joue à reculons et on subit pendant environ 15 minutes. Et c’est suite à une mêlée à environ 30 mètres de notre en-but côté gauche que les ripagériens vont trouver la faille après une sortie petit côté et un essai en coin complètement mérité.
Alors je ne sais pas si l’on s’est laissés amuser mais en tout cas, ils nous ont endormis et il faudra attendre les cinq dernières minutes du 1er tiers pour entendre le réveil sonner. Ce n’est en effet qu’à la 18ème minute qu’une mauvaise passe de nos adversaires permettra à Varoq de venir contester le ballon avant de le sortir pour Alexis qui feintera une passe avant d’aplatir.
Ainsi le score de parité 1 – 1 à la pause ne doit pas occulter des défaillances qu’il va falloir corriger.

2ème tiers : 0 – 3

De loin le plus abouti. Les gars sont enfin dans le match, mieux organisés, volontaires et sans doute piqués aussi dans leur orgueil à la suite du "non-tiers" précédent. On propose, on avance et c’est même une poussée collective (on aurait pu dire "poussée des gros" mais c’est moins joli, quoique) qui permettra à Cyril de s’effondrer en écrasant le ballon pour le second essai des ciel et blanc.
On est à présent rassuré mais on sait que la roue peut tourner. Il faut donc rester mobilisé, et c’est le cas puisque Baptiste vient ajouter un nouvel essai à 14ème minute. Puis c’est Eamonn cette fois qui met le sien à 18ème minute suite à une sortie d’un regroupement à environ 15 mètres et d’une feinte de passe, encore une qui marche. On remarque alors que les 3/4 aussi savent marquer des essais. C’est parfois utile.

3ème tiers : 2 – 2

De loin le moins abouti. Alors là le match va progressivement baisser en intensité. On verra tout de même de belles choses mais le 1er essai de ce tiers fait suite à une boulette de l’ouvreur adverse qui essaie de faire une passe dans le dos ou quelque chose dans le style avant d’abandonner le ballon par terre. Il n’en faut pas plus pour Guillaume qui passe par là pour le récupérer et aller marquer à côté des poteaux.
À partir de ce moment, autant le dire franchement, c’est le bordel ! Si l’on avait été à l’entraînement, cela aurait fait longtemps que Patrice ou Domi auraient renvoyé tout ce joli monde au vestiaire. Tout le monde est cramé et personne ne se replace. En fait on cherche les joueurs qui sont encore capables de courir. Pas très esthétique en somme.
Alors suivez bien parce que les trous s’ouvrent des deux côtés dans les 4 dernières minutes. C’est d’abord un cafouillage dans notre défense à 40 mètres de notre ligne qui va voir un ballon gicler vers l’ailier droit adverse qui va inscrire le 2ème essai des locaux. C’est cette fois Sylvain, 1er centre ce jour qui, après de multiples tentatives va être récompensé à la 18ème minute. Et encore un essai de Rive-de-Gier à la 19ème minute. Plus personne n’y est et il est temps d’arrêter le carnage.

Finalement, à l’instar du 3ème set de la finale de Wimbledon le 5 juillet 1980 entre Björn Borg et John McEnroe, le score sera de 6-3 pour les Devil Oldies.

4ème tiers :

Après le réconfortant du Docteur Walter, c’est à côté du parking que cela se passe cette fois. Le comptoir est blindé, les cochonailles arrivent de tous les côtés et l’ambiance est fort agréable. La spécialité du Chef, un petit plat de lentilles agrémenté de saucisses et autre poitrine, n’est pas dégueu loin s’en faut.

Évidemment on entendra ci et là des discussions de haut vol, en particulier des blagues pipi-caca comme on les apprécie tant.

Et c’est en voyant Sylvain essayer de filer en douce avec la sienne (de douce) que nous arriverons à les stopper in extremis sur le pas de la porte pour entonner la célèbre Sophie. De source non vérifiable, ce serait sa gazelle qui nous l’aurait réclamée.

Un mot pour conclure en remerciant chaleureusement nos hôtes dont l’accueil et l’état d’esprit ont été irréprochables.

=> Les joueurs :
Nico de Cocody, Raoul, Big B, Alex Carter, Grumpy Eric, PDF, Alain et ses lentilles du Puy, Flav le Furieux, François Le Ponctuel, Docteur Olive, Fred Saylor, Skipper Baptiste, Guillaume, Paddy Murray, Sergio, Medecine Man Walter, Sylvain Sauvageon, Cyr la bête des Vosges, Varoq.

=> Les non-joueurs :Thib et Diego.


Voir en ligne : Les Gentlemen du Gier avaient un photographe. Ses photos sont là...

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